dudu a écrit :Et bien je vois avec plaisir que quand on donne un os à ronger à ricolerouquin il ne lache pas le morceau et et cure la question en profondeur, c'est bien, et si les journalistes pouvaient travailler comme ça,
en tout cas le plus malin dans l'histoire est l'ours qui investit dans gong et dans une usine au portugal, bien futé le gars...
D'un côté pour la Chine:
- augmentation du dollar
- refus d'améliorer la qualité/productivité en intégrant de nouveaux process ou en améliorant ceux en cours
- augmentation des salaires
- délais parfois erratiques...
De l'autre au Portugal:
- aides de l'état/région/Europe
- coûts de construction usine acceptables
- raccourcissement potentiellement important des délais de transport
- maitrise de la techno
- possibilité de faire du "custom" à la demande
- copain/associé qui gère le bouzin
- certainement des investisseurs intéressants
- fournisseurs qui "jouent le jeu"
- chiffre d'affaire assuré en partie par la production de toutes les boards Gong
- l'argent revient qqe part ds la poche de l'Ours qui en même temps peut imposer ses critères technologiques
Moralité: pas besoin d'être très intelligent pour faire le bon calcul.
(la prochaine fois que je croise l'Ours, je baisserai la tête !

)
Et pour ne rien enlever au boulot que ça représente: faut bosser et pas qu'un peu !
- Ça reste qd même un risque financier important, faut avoir de la thune à mettre dedans et/ou avoir de bonnes relations avec ta banque.
- Faut mettre en place les formations des ouvriers et les process.
- Faut avoir confiance ds les gens qui gèrent ça et surveiller la prod de près.
- Tenter d'améliorer les technos de fabrication pour produire mieux, plus vert et en contenant les prix.
- Faut gérer les nouveaux modes de transport (c'est pas parce que c'est plus près que c'est forcément moins cher ni plus rapide).
- Faut attirer d'autres marques si le CA de gong ne suffit pas...
J'en oublie je pense...
Ah oui: faut apprendre le portugais en plus du chinois !
