Tout ça me rappelle mon voyage en grèce
je ne sais pas pourquoi
„ Les Météores, un petit brin d’histoire et de géographie : phénomène géologique impressionnant et unique au monde, se perdant dans le brouillard d’un passé de 60 millions d’années, le massif calcaire du Pinde contenait des aiguilles éruptives de grès beaucoup plus dures, l’érosion fluviale usa le calcaire laissant apparaître des roches (colonnes, pitons ou tours) une soixantaine dominant de 300 à 400 m le village de Kalampaka sont visibles.
Au 11ème siècle, des grottes furent utilisées pour servir d’ermitages, au 14ème certains de ceux-ci furent transformés en monastères alors que les Serbes envahissaient la Thessalie et que le brigandage sévissait. En 1382, le moine Athanasios, du mont Athos fonda le monastère de Megalo Météoro, météore voulant dire « suspendu en l’air » puis lors des siècles suivants, 23 autres furent construits pour finalement tomber en ruine à la fin du 18ème siècle.
Mais comment les hommes ont ils transportés les matériaux dans ces lieux difficilement accessibles ? bonne question, qui n’a toujours pas la réponse malgré plusieurs hypothèses......il est écrit, d’après des textes de Mr Provatakis que le premier « ascète » ermite si vous préférez ! est monté sur le rocher par un système d’échafaudages successifs appuyés sur des poutres qu’il réussit à caler dans les trous des rochers.
Plus tard, les échafaudages furent remplacés par de grandes échelles volantes, ceux qui n’osaient pas monter sur ces échelles
étaient hissés par un filet suspendu à une corde et tracté par un treuil, la montée durait une demi-heure d’angoisse et de terreur, le filet se balançant dans le vide et la corde menaçant de se rompre, corde qui selon une légende, n’était remplacée qu’après rupture, valait mieux faire ses prières avant de prendre place.
Dans les années 1920, on tailla des marches dans le roc pour rendre abordables ceux que nous connaissons actuellement, , une route fut construite pour desservir les monastères distants d’environ d’ 1 km les uns des autres. Aujourd’hui il est possible d’en visiter six, occupés ils continuent de fonctionner, les autres sont inhabités et pratiquement en ruines.