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Des rafales a 90 ca fait un vent moyen qui doit etre de l ordre de 60-70 km h
Soit un vent moyen de 30 à 35 noeud ...
Ya rien de terrible ...
cqfd
Accident à Bidart
Modérateurs : Aventout, lionel
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Voici ce qui s'est passé d'après la presse locale :
L'Estia, l'école d'ingénieurs de Bidart, est sous le choc : mardi soir, Sylvain Barrou, 21 ans, l'un de ses élèves, étudiant en première année, est décédé des suites de ses blessures après avoir été projeté sur le parking de la plage de l'Ouhabia alors qu'il pratiquait le kitesurf.
« Nous sommes effondrés, Sylvain était un étudiant qui venait de nous rejoindre (NDLR, son père est de Nantes, sa mère originaire du département) et il était très apprécié de ses camarades », confiait, hier soir, Jean-Roch Guiresse, le directeur de l'Estia.
Le drame s'est déroulé, mardi soir après 19 heures, plage de l'Ouhabia. Sylvain Barrou, accompagné d'un camarade de promotion, a voulu faire une démonstration de ce sport qui consiste à glisser sur une planche de surf de taille réduite en étant tracté par un cerf-volant (kite en anglais) appelé aile.
Le jeune homme était habillé en civil et était muni de sa seule aile. Visiblement, il ne souhaitait pas aller à l'eau car les conditions, avant-hier soir, étaient épouvantables : marée haute, océan très formé, un vent soufflant dans le sens mer terre et des rafales violentes.
L'enquête en cours déterminera avec exactitude les circonstances, le jeune homme a été soulevé de terre par une violente rafale puis projeté à terre plusieurs mètres plus loin. Sévèrement blessé, Sylvain Barrou est décédé après l'arrivée des sapeurs-pompiers. Sous les yeux de son ami qui a tenté, en vain, de le retenir au sol.
« À terre, c'est là où le kitesurfeur est le plus vulnérable, au moment où il déploie son aile, et lorsqu'une rafale nous fait décoller, il est ensuite très difficile de revenir sur terre en douceur, sauf à être un kitesurfeur confirmé », indique Antoine da Silva Ramos, président de Fun kite Sud- Ouest, une association d'Anglet qui regroupe 25 passionnés de ce sport confidentiel sur la Côte basque.
L'enquête policière déterminera si Sylvain Barrou était un pratiquant assidu, mais, selon plusieurs spécialistes interrogés, les conditions étaient trop défavorables pour tenter une sortie, sur un spot réputé plutôt dangereux en cas de gros temps.
Premier accident mortel
Cet accident mortel de kitesurf, le premier à survenir dans le département (lire ci-contre), plonge le milieu du kite dans le désarroi. « Au sein de notre association, nous assurons au maximum nos sessions, le plus souvent plage de la Madrague à Anglet avec un matériel récent et des conditions optimales, il n'est pas question de prendre de risque car la moindre négligence peut se payer cash », souligne Antoine da Silva Ramos, lui aussi très marqué par ce décès.
Auteur : Christophe Berliocchi avec françois trasbot
L'Estia, l'école d'ingénieurs de Bidart, est sous le choc : mardi soir, Sylvain Barrou, 21 ans, l'un de ses élèves, étudiant en première année, est décédé des suites de ses blessures après avoir été projeté sur le parking de la plage de l'Ouhabia alors qu'il pratiquait le kitesurf.
« Nous sommes effondrés, Sylvain était un étudiant qui venait de nous rejoindre (NDLR, son père est de Nantes, sa mère originaire du département) et il était très apprécié de ses camarades », confiait, hier soir, Jean-Roch Guiresse, le directeur de l'Estia.
Le drame s'est déroulé, mardi soir après 19 heures, plage de l'Ouhabia. Sylvain Barrou, accompagné d'un camarade de promotion, a voulu faire une démonstration de ce sport qui consiste à glisser sur une planche de surf de taille réduite en étant tracté par un cerf-volant (kite en anglais) appelé aile.
Le jeune homme était habillé en civil et était muni de sa seule aile. Visiblement, il ne souhaitait pas aller à l'eau car les conditions, avant-hier soir, étaient épouvantables : marée haute, océan très formé, un vent soufflant dans le sens mer terre et des rafales violentes.
L'enquête en cours déterminera avec exactitude les circonstances, le jeune homme a été soulevé de terre par une violente rafale puis projeté à terre plusieurs mètres plus loin. Sévèrement blessé, Sylvain Barrou est décédé après l'arrivée des sapeurs-pompiers. Sous les yeux de son ami qui a tenté, en vain, de le retenir au sol.
« À terre, c'est là où le kitesurfeur est le plus vulnérable, au moment où il déploie son aile, et lorsqu'une rafale nous fait décoller, il est ensuite très difficile de revenir sur terre en douceur, sauf à être un kitesurfeur confirmé », indique Antoine da Silva Ramos, président de Fun kite Sud- Ouest, une association d'Anglet qui regroupe 25 passionnés de ce sport confidentiel sur la Côte basque.
L'enquête policière déterminera si Sylvain Barrou était un pratiquant assidu, mais, selon plusieurs spécialistes interrogés, les conditions étaient trop défavorables pour tenter une sortie, sur un spot réputé plutôt dangereux en cas de gros temps.
Premier accident mortel
Cet accident mortel de kitesurf, le premier à survenir dans le département (lire ci-contre), plonge le milieu du kite dans le désarroi. « Au sein de notre association, nous assurons au maximum nos sessions, le plus souvent plage de la Madrague à Anglet avec un matériel récent et des conditions optimales, il n'est pas question de prendre de risque car la moindre négligence peut se payer cash », souligne Antoine da Silva Ramos, lui aussi très marqué par ce décès.
Auteur : Christophe Berliocchi avec françois trasbot
Condoléances une fois de plus a la famille et aux proches.
Avant de commencer a polémiquer sur le pourquoi du comment, attendons déja le résultat de l'enquete.
Mais arrétez de dire qu'a 30/35 noeuds on peut se la jouer "easy", aujourd'hui, on voit des gars au bout de 4 mois, ils se pointent avec une 7 et sortent au milieu de tous les habitués dans du vent tres fort...on se rend un peu responsable avec un discours pareil.
Meme si le matos a bien évolué, le kite reste un sport dangeureux et encore plus dans ces conditions....mais comme dans tout accident, le coté humain reste le plus imprévisible.
Si je me trompe, le dernier accident était aussi arrivé sur la plage non
Avant de commencer a polémiquer sur le pourquoi du comment, attendons déja le résultat de l'enquete.
Mais arrétez de dire qu'a 30/35 noeuds on peut se la jouer "easy", aujourd'hui, on voit des gars au bout de 4 mois, ils se pointent avec une 7 et sortent au milieu de tous les habitués dans du vent tres fort...on se rend un peu responsable avec un discours pareil.
Meme si le matos a bien évolué, le kite reste un sport dangeureux et encore plus dans ces conditions....mais comme dans tout accident, le coté humain reste le plus imprévisible.
Si je me trompe, le dernier accident était aussi arrivé sur la plage non
Toutes mes condoléances à la famille
attention les gars en sortant, la sécu ...... la sécu....
il faut mieux surestimer les conditions que sous estimer, ce qui n'est pas le cas de plusieurs personnes sur ce forum. Garder TOUJOURS de la marge sur la plage , il ne faut pas hésister à faire qql km de plus pour trouver un spot plus safe comme par chez moi; le fort-bloqué (56) par marée haute ne laisse pas bcp de place sur la plage, je préfère aller voir ailleurs mais ce n'est pas le cas de tout le monde..
attention les gars en sortant, la sécu ...... la sécu....
il faut mieux surestimer les conditions que sous estimer, ce qui n'est pas le cas de plusieurs personnes sur ce forum. Garder TOUJOURS de la marge sur la plage , il ne faut pas hésister à faire qql km de plus pour trouver un spot plus safe comme par chez moi; le fort-bloqué (56) par marée haute ne laisse pas bcp de place sur la plage, je préfère aller voir ailleurs mais ce n'est pas le cas de tout le monde..
ca va etre la periode des accidents
pas plus tard que mardi
un debutant c est fait aider a decoller l aile .... pleine fenetre par deux passant qui avait jamais decolle une aile .... j ai voulu l empecher mais trop tard
le mec a fini dans les cannis et l aile dans un arbre il a eu du cul car l aile est partie en kiteloop
le pire c est que c etait pas un jeune fou mais plus le mec de 40 ans pas sportif ...
va falloir faire a nouveau gaffe aux mecs que l on connait pas sur nos home spot
pour l accident je capte pas de s amuser sur la plage avec une aile qd il y a carton
pas plus tard que mardi
un debutant c est fait aider a decoller l aile .... pleine fenetre par deux passant qui avait jamais decolle une aile .... j ai voulu l empecher mais trop tard
le mec a fini dans les cannis et l aile dans un arbre il a eu du cul car l aile est partie en kiteloop
le pire c est que c etait pas un jeune fou mais plus le mec de 40 ans pas sportif ...
va falloir faire a nouveau gaffe aux mecs que l on connait pas sur nos home spot
pour l accident je capte pas de s amuser sur la plage avec une aile qd il y a carton
La réaction de Stéphane Vieilledent dans le Sud-Ouest d'aujourd'hui :
« Les accidents de kitesurf sont extrêmement rares, assure Stépane Vieilledent, conseiller technique sur le kitesurf à la Fédération française de vol libre qui comptait 11 636 licenciés de ce sport en 2008. Depuis que la FFVL s'en occupe (NDLR : 1998), nous constatons un accident mortel par an en France. Les accidents se produisent essentiellement à terre, rarement sur l'eau, quand la voile est levée ou posée généralement en raison d'une survente ou d'un mauvais montage de l'aile. C'est un sport à risque qui s'apprend » insiste-t-il.
Dans la région, deux accidents graves étaient, jusqu'à présent, à déplorer. En 2001, à Arcachon, Philippe Cabanieux avait mortellement heurté un parapet sur la plage d'Arcachon et, en avril 2003 à La Tremblade (17), Jean-Philippe Louis était devenu tétraplégique après avoir été catapulté contre un arbre. Il est décédé à 46 ans en janvier 2008.
Les 1 500 licenciés d'Aquitaine se concentrent sur le bassin d'Arcachon et Biscarosse. Au Pays basque, aucune école ne s'est ouverte, le vent ne soufflant pas assez régulièrement.
« Les accidents de kitesurf sont extrêmement rares, assure Stépane Vieilledent, conseiller technique sur le kitesurf à la Fédération française de vol libre qui comptait 11 636 licenciés de ce sport en 2008. Depuis que la FFVL s'en occupe (NDLR : 1998), nous constatons un accident mortel par an en France. Les accidents se produisent essentiellement à terre, rarement sur l'eau, quand la voile est levée ou posée généralement en raison d'une survente ou d'un mauvais montage de l'aile. C'est un sport à risque qui s'apprend » insiste-t-il.
Dans la région, deux accidents graves étaient, jusqu'à présent, à déplorer. En 2001, à Arcachon, Philippe Cabanieux avait mortellement heurté un parapet sur la plage d'Arcachon et, en avril 2003 à La Tremblade (17), Jean-Philippe Louis était devenu tétraplégique après avoir été catapulté contre un arbre. Il est décédé à 46 ans en janvier 2008.
Les 1 500 licenciés d'Aquitaine se concentrent sur le bassin d'Arcachon et Biscarosse. Au Pays basque, aucune école ne s'est ouverte, le vent ne soufflant pas assez régulièrement.
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Yellow Rage
- Habitué
- Messages : 66
- Enregistré le : jeu. 29 déc. 2005 12:42
En plus sur une petite plage bordée de falaises...
le vent peut faire des trucs bizarres près des falaises.
30-35 moeuds sur un espace dégagé, on peut se la jouer easy, avec un minimum de niveau, mais il ne faut pas oublier qu'avec un vent comme ça, la moindre réaction non anticipée de l'aile tourne au catapultage bien craignos.
Ne pas oublier qu'un débutant ou même intermédiaire peut faire une erreur de barre, se crisper dessus, et envoyer l'aile en kiteloop.
On voit souvent des gars qui se gaufrent, et pendant la gaufre ils renvoient l'aile trop fort de l'autre coté. (j'ai testé personnellement)
Vious n'avez jamais eu une aile qui dévente, et qui reprend en pleine fenètre?
c'est la différence du vent fort: la réaction est beaucoup plus rapide et violente, même si la taille d'aile était adaptée.
le vent peut faire des trucs bizarres près des falaises.
30-35 moeuds sur un espace dégagé, on peut se la jouer easy, avec un minimum de niveau, mais il ne faut pas oublier qu'avec un vent comme ça, la moindre réaction non anticipée de l'aile tourne au catapultage bien craignos.
Ne pas oublier qu'un débutant ou même intermédiaire peut faire une erreur de barre, se crisper dessus, et envoyer l'aile en kiteloop.
On voit souvent des gars qui se gaufrent, et pendant la gaufre ils renvoient l'aile trop fort de l'autre coté. (j'ai testé personnellement)
Vious n'avez jamais eu une aile qui dévente, et qui reprend en pleine fenètre?
c'est la différence du vent fort: la réaction est beaucoup plus rapide et violente, même si la taille d'aile était adaptée.
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