Merci Jérôme
Effectivement les thèmes abordés sont pris sous des angles plus ou moins vifs en fonction des intervenant et de leur vécu mais en nuançant le propos on doit se rapprocher de la vérité (s'il y en a une).
A mon sens 4 thèmes se détache de cette conversation :
- Communication / Marketing orchestré par les marques, les shops et les medias
- Consommation immédiate lié à notre société actuelle
- maturité des pratiquants lié à capacité à définir un besoin
- Aspect financier : Le custom c'est plus cher (qui n'est pas forcément réel à mon avis, mais bon ... )
Etes vous d'accord avec ça ? j'en ai peut être oublié
petite réflexion du lundi matin
Modérateurs : Aventout, lionel
- Publicité
Il est très clair que de mon coté, je vois absolument tous les types de riders, et je ne juge personne, tout le monde peut avoir son custom, c'est juste une envie, un besoin de creuser un peu plus, je ne pratique pas des prix excessifs non plus, chacun fait ce qu'il veut, mais je vois de plus en plus de débutant voulant un custom, et bien oui, pourquoi pas, une bonne board restera bonne longtemps, même si les shapes évolues !! et une board de débutant peut se transformer en board de light, et ici dans 56, ben l'été c'est pas le vent qui tue, qui nous dira le contraire ^^
Ce que je sais c'est que si je mettais en vente mon surf shapé il y aurait des acheteurs , déjà parmi les potes de ride qui l'ont testée et d'autres qui n'ont pas pris le temps mais qui seraient près à craquer pour une board différente que je pourrai certainement revendre à 40/50% de sa valeur neuve après plus de 2 ans de ride et quelques pets.Il faut aussi que le shaper raconte une histoire un pourquoi du comment, sa notoriété ne peut pas être instantanée et il lui faut du temps comme pour n'importe quel artisan avec d'abord une clientèle de proximité qui s'élargira au fur et à mesure .Ma board je l'ai peut être payée 20% au dessus du tarifs industriel mais elle conserve une valeur résiduelle honorable , le truc c'est aussi de faire tester ces boards artisanales .Il faut également qu'elles soient vraiment différentes d'une board de serie un peu comme une moto qui sort d'un atelier custom , et pour moi c'est pas un truc de bobo(et en plus faudrait rider que des gauches 
) ou une histoire de fric (ok il en faut ) c'est aussi une consommation différente.
Je ne me fais pas shaper une board en pensant à sa revente mais à l'usage que j'en ferai alors que sur un produit industriel je penserai au deux critères , je consomme mes loisirs comme le reste et je préfère acheter moins mais durable et toujours avec une notion de plaisir et pas que de consommation instantanée (il faut savoir attendre le shapeur!!! )
) ou une histoire de fric (ok il en faut ) c'est aussi une consommation différente.Je ne me fais pas shaper une board en pensant à sa revente mais à l'usage que j'en ferai alors que sur un produit industriel je penserai au deux critères , je consomme mes loisirs comme le reste et je préfère acheter moins mais durable et toujours avec une notion de plaisir et pas que de consommation instantanée (il faut savoir attendre le shapeur!!!
)
Je partage beaucoup d’avis.
Pour moi, le marketing est différent en surf et en kite.
Avec le surf, il n’y a qu’une seule forme de compétition. Quand Kelly S. est champion, il reste champion pendant plusieurs années, c’est une référence, et tu baves devant sont style et son matos que tu veux avoir....
En kite, il y a le twin, le surf, la race, le skim, le foil… Des techniques et compétitions par millier et j’ai l’impression que les meilleurs ne restent pas longtemps en haut du tableau.
En windSurf, quand il y avait Naish, tu bavais devant son matos. Il gagnait tout.
En France tu avais raphael salles, robert, Thiémé, des vrais figures, je voulais le même matos qu’eux (j’ai encore une swell expression numérotée) il me faisait rêver.
En kite, personne en particulier ne me fait rêver. On est orienté par le matraquage de pub et de vidéo, fone l’a très bien compris en France.
Pour moi, le marketing est différent en surf et en kite.
Avec le surf, il n’y a qu’une seule forme de compétition. Quand Kelly S. est champion, il reste champion pendant plusieurs années, c’est une référence, et tu baves devant sont style et son matos que tu veux avoir....
En kite, il y a le twin, le surf, la race, le skim, le foil… Des techniques et compétitions par millier et j’ai l’impression que les meilleurs ne restent pas longtemps en haut du tableau.
En windSurf, quand il y avait Naish, tu bavais devant son matos. Il gagnait tout.
En France tu avais raphael salles, robert, Thiémé, des vrais figures, je voulais le même matos qu’eux (j’ai encore une swell expression numérotée) il me faisait rêver.
En kite, personne en particulier ne me fait rêver. On est orienté par le matraquage de pub et de vidéo, fone l’a très bien compris en France.
-
black sail
- Rang 1000+
- Messages : 1575
- Enregistré le : lun. 24 mai 2004 14:18
Belle conclusion, EGaut515
Pour rebondir sur ton propos Oliv, il est vrai que par le passé le shaper était vraiment mis en valeur à travers les marques et les coureurs. A ce jour, en tout cas en kite ou en SUP, c'est fini. Il reste encore qques légendes en surf mais pour le reste, ..... Nous (les shapeurs) sommes une génération sacrifiée SNIFF !!
Desfois quand même la com' est limites non ? Quoique si tu es un consommateur male boutonneux en rut :
Pour rebondir sur ton propos Oliv, il est vrai que par le passé le shaper était vraiment mis en valeur à travers les marques et les coureurs. A ce jour, en tout cas en kite ou en SUP, c'est fini. Il reste encore qques légendes en surf mais pour le reste, ..... Nous (les shapeurs) sommes une génération sacrifiée SNIFF !!
Desfois quand même la com' est limites non ? Quoique si tu es un consommateur male boutonneux en rut :
si vous suivez le scribe sur tweeter (et sur son blog), il y a fort à parier qu'il suit nos débats ici
cf son dernier tweet et le lien ici
http://www.codezero.fr/en-surf-en-skate-ou-en-moto-lobjet-conserve-son-potentiel-emotionnelle-et-artistique/
je le cite:
ce rapport différencié à l’objet qui n’existe pas uniquement pour sa fonctionnalité mais pour ce que nous y projetons
et
dont l’acceptation d’un produit à fort caractère, défauts compris
j'aime bien cette dernière phrase. Elle est très vraie, tellement vraie.
un de mes très proches s'est fait retaper une moto par Blitz. La machine est belle, magnifique, unique, elle est aussi tellement pleine de défauts. Elle n'est absolument pas fonctionnelle mais elle est absolument émotionnelle.
Pour le fonctionnel, je reste sur mon vieux t-max, pour l'émotionnel faudra repasser parce que mon vieux tmax n'y est pas.
Ce raisonnement peut s'appliquer pour la board de kitesurf.
cf son dernier tweet et le lien ici
http://www.codezero.fr/en-surf-en-skate-ou-en-moto-lobjet-conserve-son-potentiel-emotionnelle-et-artistique/
je le cite:
ce rapport différencié à l’objet qui n’existe pas uniquement pour sa fonctionnalité mais pour ce que nous y projetons
et
dont l’acceptation d’un produit à fort caractère, défauts compris
j'aime bien cette dernière phrase. Elle est très vraie, tellement vraie.
un de mes très proches s'est fait retaper une moto par Blitz. La machine est belle, magnifique, unique, elle est aussi tellement pleine de défauts. Elle n'est absolument pas fonctionnelle mais elle est absolument émotionnelle.
Pour le fonctionnel, je reste sur mon vieux t-max, pour l'émotionnel faudra repasser parce que mon vieux tmax n'y est pas.
Ce raisonnement peut s'appliquer pour la board de kitesurf.
Modifié en dernier par Jerome le mar. 15 sept. 2015 18:58, modifié 2 fois.
oliv33 a écrit :Je partage beaucoup d’avis.
Pour moi, le marketing est différent en surf et en kite.
Avec le surf, il n’y a qu’une seule forme de compétition. Quand Kelly S. est champion, il reste champion pendant plusieurs années, c’est une référence, et tu baves devant sont style et son matos que tu veux avoir....
En kite, il y a le twin, le surf, la race, le skim, le foil… Des techniques et compétitions par millier et j’ai l’impression que les meilleurs ne restent pas longtemps en haut du tableau.
En windSurf, quand il y avait Naish, tu bavais devant son matos. Il gagnait tout.
En France tu avais raphael salles, robert, Thiémé, des vrais figures, je voulais le même matos qu’eux (j’ai encore une swell expression numérotée) il me faisait rêver.
En kite, personne en particulier ne me fait rêver. On est orienté par le matraquage de pub et de vidéo, fone l’a très bien compris en France.
pas tout à fait d'accord. On est bcp à s'être mis au kite avec les vidéos monstrueuses de Lenten notamment.
après de là à acheter une fuel direct pour faire "comme ruben" il y avait quand même de la marge...
Retourner vers « Matos de kite : Les accessoires, le néoprene... »
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 21 invités
