aiii
La science avance mais difficile de casser les préjugés ou vielle méthode.
L'endurance de force est un terme de vulgarisation sans fondement physiologique, c'est un concept de travail. Tout comme le principe de Zatiorsky ou la méthode des 10-10.
Tu fais un entraînement sollicitant la filière aérobie donc plus tourné vers l'endurance en sollicitant des fibres lente. En aucun cas tu fais un travail de force. Si tu augmentes l'intensité de ton exercice tu vas recruter plus de fibres lente dans un premier temps puis rapide et avec la fatigue un turn over vers des fibres rapides mais en aucun cas tu auras fait améliorer ta force.
Si tu as besoin de plus de force, alors tu fais un travail pour améliorer ta force et ta puissance (produit de la force et de la vitesse). Si par contre tu as besoin d'améliorer ton endurance tu fais un travail en endurance auquel bien sur une force y est associé.
En tout cas je ne me revendique pas préparateur physique, je suis plus chercheur, et si la préparation physique m'a amusé dans un temps, je m'amuse plus dans la recherche car c'est plus concret et précis avec des échanges constructifs.
La préparation physique est un savant mélange qui nécessite de s'intéresser à la physiologie de l'exercice mais qui nécessite aussi d'être critique et précis sur les différentes études qui permettent de faire progresser la performance humaine.
Bon vent à tous, maintenant à vous de faire vos idées sur la préparation physique.
Préparation physique pour compét longue distance
Modérateurs : Aventout, lionel
Tribord tu as un PDV sur la prépa physique qui est trés poussé et très agréble à lire... garder toujours à l' esprit passe par une bonne intégrité physiologique, mentale et nutritionnelle. Attention au excés, démarrer doucement et augmenter progressivement les charges est une règle d' or.
Et bien sur, le mieux est de naviguer...
Et bien sur, le mieux est de naviguer...
Hello
je sors d'une session LD sur le TD 3 phares.
Ce que je peux vous dire, c'est que les cuisses elles chargent à bloc sur le largue. On est sur une position un peu fléchi qui fait que cela explose plus vite qu'en poudreuse à ski.
Il faut prendre du cuissot si on veut aller vite au largue dans le clapot. Puis aussi bien serrer ses straps.
Il y a un peu que j'avais omis sur lequel j'ai échangé avec un ami. En compét, on enchaine souvent les manches. la différence en fin d'après midi se fera sur votre niveau de condition physique et votre capacité à récupérer. Pour pouvoir récupérer plus vite, il faut bien entendu avoir fait un bon entraînement.
Ce qui peut-être intéressant c'est de ce faire des sessions après une belle séance de vélo ou course à pied, ou autres. C'est à dire créer un état de fatigue sur lequel on va encore travailler pour s'habituer à l'enchainement des courses.
Avec les sous cutalles le dos force moins. N'empêche que si vous voulez transmettre les forces au flotteur, un bon tronc bien gainé est primordial.
Les bras tirent un peu aussi surtout si vous voulez mettre de la puissance.
Bon vous avez des pistes de travail
Enjoy et tous sur l'eau pour améliorer sa technique de naviguation
je sors d'une session LD sur le TD 3 phares.
Ce que je peux vous dire, c'est que les cuisses elles chargent à bloc sur le largue. On est sur une position un peu fléchi qui fait que cela explose plus vite qu'en poudreuse à ski.
Il faut prendre du cuissot si on veut aller vite au largue dans le clapot. Puis aussi bien serrer ses straps.
Il y a un peu que j'avais omis sur lequel j'ai échangé avec un ami. En compét, on enchaine souvent les manches. la différence en fin d'après midi se fera sur votre niveau de condition physique et votre capacité à récupérer. Pour pouvoir récupérer plus vite, il faut bien entendu avoir fait un bon entraînement.
Ce qui peut-être intéressant c'est de ce faire des sessions après une belle séance de vélo ou course à pied, ou autres. C'est à dire créer un état de fatigue sur lequel on va encore travailler pour s'habituer à l'enchainement des courses.
Avec les sous cutalles le dos force moins. N'empêche que si vous voulez transmettre les forces au flotteur, un bon tronc bien gainé est primordial.
Les bras tirent un peu aussi surtout si vous voulez mettre de la puissance.
Bon vous avez des pistes de travail
Enjoy et tous sur l'eau pour améliorer sa technique de naviguation
-
boarderline
- Rang 1000+

- Messages : 1115
- Enregistré le : jeu. 8 janv. 2009 08:29
TRIBORD a écrit :Allé ousp je m'y suis collé, c'est long mais vous aurez plein de réponse suite aux discussions. J'ai hésité à en faire un nouveau post mais je me suis dis que seul ceux qui s'intéressent à LD liront. Attention ce n'est pas libre de droit. J'ai du aussi laisser des coquilles d'orthographes
ANALYSE DE LA DEMANDE PHYSIOLOGIQUE DU KITESURF EN RACE : IMPLICATION POUR LA PREPARATION PHYSIQUE
Les travaux scientifiques sur la demande physiologique des kiteux se sont intéressés principalement à des courses de race. Tant mieux c’est ce qui nous intéresse. Un travail Espagnol (Perez-Turpin et al. 2009) a été réalisé chez 10 kitesurfeurs professionnel dans un vent oscillant entre 10-14 m/s avec un temps de course race moyen de 16,5 ±1.4 min. Ils ont utilisé aussi un gps pour quantifier la fréquence cardiaque lors des parties de remontée ou descente au vent. Les résultats montrent pour la remontée au vent (temps de parcours : 8±0.1 min, vitesse moyenne 19.02±7.2 km•h-¹, fréquence cardiaque moyenne127.37±4.1 beats•min-¹) et pour la descente au vent (8.5±0.7 min, 14.43±8.1 km•h-¹, 140±8.5 beats•min-¹).
Ces valeurs de fréquence cardiaque sont bien évidemment dépendante des conditions du plan d’eau, de la vitesse, de l’âge des personnes, des conditions physiques des personnes, de l’état cognitif des personnes, et de la force du vent. Néanmoins ces résultats croisent avec une étude plus aboutie de Vercruyssen et al. (2009) réalisée avec l’université des Sports de Toulon. Ils ont évalué la demande physiologique des kitesurfeurs. Ils ont d’abord par des tests à l’effort mesuré (test de Luc Léger) les capacités physiologiques des 10 sujets de niveau national et international. A l’aide d’un appareil (Cosmed K4b², Roma, Italy), ils ont enregistré la fréquence cardiaque, lactatémie maximale et la VO2 max. Ensuite ils ont réalisé un parcours de race d’une durée de 3 fois 10 min. Pendant la race ils ont enregistré la fréquence cardiaque et mesuré la lactatémie avant et après la race. Les résultats montrent que les sujets testés ne sont pas très sportifs par comparaison à des coureurs ou cyclistes voir même des nageurs. Avec une VO2max de 54,8 ± 3,3 ml/kg/min et une VMA de 15,7± 1,2 km/h on peut dire que le bilan des capacités physiologiques de nos sujets est dans la moyenne du sédentaire parfait. Au vu de l’ecart-type on peut dire qu’il n’y a pas eu de grand sportif dans nos sujets. Tout cela pour dire que si nos sujets sont haut niveau en race et représentatif selon la puissance des tests statistique d’une population de kitesurfeur pas besoin d’être une star d’une ancienne discipline sportive (course, cyclisme, natation) pour être aux avant post des courses de race. Attention, je pense qu’un bon niveau de condition physique est requis mais c’est différent des capacités physiologiques de base. Puis surtout savoir naviguer. Revenons sur l’analyse des résultats du format de course race. Sur l’eau avec un vent de 12-15 nœuds (6,2-7,7 m/s) et une température ambiante de 14-17°C, la fréquence cardiaque moyenne est 150 bpm ce qui correspond à 80% de la fréquence cardiaque moyenne. L’estimation de la VO2 sur l’eau donne que les sujets réalisent la course à 70% de leur capacité maximale. La lactatémie de repos était de 1,2 mmol/L et observée une augmentation de 1 mmol/L au cours de la race.
La vitesse de course était de 15 nœuds pour une distance parcourue de 14 km dans un temps de 30 min. la fréquence cardiaque est plus élevée dans l’étude de Vercruyssen et al. (2009) en comparaison à l’étude Perez-Turpin et al. 2009. Pourtant l’étude de Perez-Turpin et al. 2009 a était réalisé dans des conditions de vent plus élevés (prés du double) donc les contraintes physiques auraient du être plus importantes. Je pense que le facteur climat est l’explication de cette élévation plus importante de la fréquence cardiaque dans l’étude de Vercruyssen et al. (2009). Les sujets ont réalisés la course à une température oscillant entre 14-17°C alors qu’en Espagne la température était de 30°C. Vous avez déjà du ressentir en situation de froid votre fréquence cardiaque augmenter. C’est pour vous réchauffer.
Que pouvons nous dire de ces deux études. Si le parcours et les conditions entre les deux races n’étaient pas comparable (10-14 m/s pour l’étude Espagnole et 6,2-7,7 m/s pour l’étude des toulonais), on peut néanmoins dire que les courses de race sont essentiellement des courses faisant appel à la filière aérobie (fibres endurantes essentiellement). Le faible taux de lactatémie en fin de course témoigne que les sujets ont atteint seulement leur 1er seuil ventilatoire. A titre de comparaison, c’est l’allure d’un footing pendant lequel vous arrivez à parler. Au-delà du 1er seuil vous accumulez plus de CO2 que vous n’en rejetez, c’est entre autre pour cela que vous avez du mal à parler. L’analyse de la fréquence cardiaque appui encore plus l’aspect endurant et le recrutement essentiellement de la filière aérobie. La race est donc une activité considérée comme intensité modérée.
En terme de préparation physique cela implique quoi ? Si vous voulez progresser il faut augmenter vos capacités d’endurance, élever le 1er seuil ventilatoire. Au niveau de la musculation, il faut travailler spécifiquement en isométrique à la position angulaire correspondant à la position sur l’eau. En effet le muscle à une mémoire de la position, par un entraînement spécifique il est ainsi capable de produire plus de force à l’angulation travaillée. Il est important aussi de travailler les ischios. Ils participent énormément à stabiliser le genou lorsque le pied est devant, donc jambe presque tendue. Les fessiers et le tronc participent à gainer et donc à transmettre les forces du kite dans les jambes. Ils servent aussi à amortir les variations du vent.
Enfin, ces deux études montrent de par le caractère de la demande physiologique faisant appel essentiellement à la filière aérobie, que si vous voulez gagner en plus d’une bonne condition physique de base (à modérer selon l’état du plan d’eau), il faut surtout savoir bien naviguer et être fin, tactique, et lucide.
Bref, allez naviguer et bonne préparation cet hiver au ski.
Référence :
PEREZ-TURPIN, J., CORTELL-TORMO, J.M., CHINCHILLA-MIRA, J.J., CEJUELA-ANTA, R. ANALYSIS OF HEART RATE IN THE ELITE KITEBOARDING: NATIONAL CUP 2008; Congres of ECSS 2009, Oslo.
Vercruyssen F, Blin N, L’Huillier D, Brisswalter J. Assessment of physiological demand in kitesurfing. Eur J Appl Physiol (2009) 105:103–109
Bon vent
Analyse trés intéressante et poussée, par contre dire qu'une VO2 de 55 et une VMA de 16kmh est la moyenne du sédentaire parfait, je crois que tu fais erreur......c'est beaucoup moins.....
oui mais a ce niveau entre 40 et 55 il y a un monde en terme de perfs...
pour la VMA du sédentaire moyen, ca doit se situer a 11kmh...et encore, et la tu as un précipice...
a 16kmh, t'as (globalement) du joueur de sport co qui courre pas mal (ailier handball par ex), un coureur de 400 de niveau régional, à ces niveau de VMA , t'as que du sportif qui galope déja bien...
pour la VMA du sédentaire moyen, ca doit se situer a 11kmh...et encore, et la tu as un précipice...
a 16kmh, t'as (globalement) du joueur de sport co qui courre pas mal (ailier handball par ex), un coureur de 400 de niveau régional, à ces niveau de VMA , t'as que du sportif qui galope déja bien...
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 96 invités




