-Merci canyon, ton témoignage fera de mes gros orteils des isolés du chausson.
Dernier détail : les tailles annoncées par atan sont elles objectives? Pour une taille 42, la taille 3 (42-43) est bien celle correspondant? Il me semble me souvenir que c'est le cas, mais je n'en suis pas persuadé.
-pura-vida : si j'étais parvenu à insérer une photo (sans doute pas bien compliqué, mais...) réfrigérante prise il y a quelques hivers, tu aurais compris que même avec un équipement ad'hoc, tes mauvaises habitudes -quasi nu sous des cieux propices au mélanome- ne te permettront jamais plus d'affronter des conditions d'homme (dur au mal, s'entend). Cette invisible photo nous montre en effet la vision apocalyptique d'un petit port de bretagne sud pris d'assaut par de teigneux growlers. Les apercevant, un ours polaire se cru d'ailleurs revenu dans ses terres originelles et en profita pour prendre -assez cavalièrement- congé du cirque itinérant qui l'exploitait depuis bien trop longtemps. Une fois son soigneur égorgé d'une pichenette après avoir été délesté des clefs de la liberté, notre grosse peluche pointa sa truffe vers l'océan et, emplie d'un fol espoir, mis son corps tant gracieux que monumental en mouvement chaloupé dans la même direction. Mais, parvenu en bord de mer, notre ami fût si désappointé de ne pas apercevoir sa banquise chérie (portant certainement maman ours, qui plus est) qu'il en devint bougon et sans doute un peu plus. Apercevant alors dans son champ de vision, un placide pêcheur de crevettes qui lui sembla avoir une bonne tête d'exutoire, il s'en rapprocha, sournois comme il se doit (sifflotant un air joyeux tout en lançant un un bon regard plein de tendresse au pale soleil d'hiver); une fois au contact, il lui demanda d'un ton complice .... "si ça mordait" (regard consterné du pêcheur en direction du touriste imbécile

)...... puis boulotta tout cru le pauvre pêcheur du cru. Cet acte pas très gentil eut plusieurs effet car outre qu'il me permet de m'adonner au bonheur de la rime pauvre, il provoqua bien évidemment incompréhension et tristesse du côté de la famille de la victime. Côté crevettes, on parlera d'avantage de réjouissance, un rien revancharde mais bien compréhensible car, après tout, le plaisir délicat de partager in vivo son statut de proie avec son prédateur ne nous est que rarement offert.
Plus tard, une fois interpellé et interrogé par les services vétérinaires, cet ursidé mal léché sachant fort bien mâcher déclarera (il était polyglotte) que "le pêcheur aux crevettes est un met de tout premier choix, bien plus raffiné que l'avocat aux crevettes"; il ajoutera toutefois que "si ce dernier est moins subtil d'un point de vue gustatif, il est toutefois plus consistant, et particulièrement lorsqu'il est véreux" (sans doute une histoire de protéines). L'ours polaire étant quasi exclusivement carnivore, les scientifiques en on déduit que l'avocat en question ne désignait sans doute pas le fruit, mais plus certainement l'homme de loi, lequel est dit véreux (

... et donc protéinés, et donc très consistant en tant qu'aliment) lorsque son sens de l'éthique s'oxyde au contact de la vénalité.
Voilà, mon cher pura-vida (heureux frère de la secte des magnumiens), ici prend fin cette édifiante histoire qui devrait te conduire à te faire prendre conscience que, entre les mois de novembre et mars, nos côtes hexagonales ne sont sans doute pas, ou plus, adaptées à ton cas. Cependant, si la mémoire de ton épiderme est des plus courte, il y a tout de même un espoir

.