moins de plastique, plus de sensation
Posté : sam. 2 mai 2009 10:31
				
				Le chanvre, traditionnellement cantonné au papier ou à la litière animale, investit de plus en plus le bâtiment ou la plasturgie automobile où il prend un peu la place des plastiques grâce à une structure initiée par la Chanvrière de l'Aube, premier producteur européen.
"Fibres, recherche, développement" (FRD), créée début 2008 dans la technopole de Troyes, se veut l'intermédiaire scientifique entre les producteurs de chanvre et l'industrie.
"Nous devons repérer les besoins des industriels pour substituer la fibre végétale à la laine de verre ou aux plastiques issus de la pétrochimie, et mettre un peu de nature dans ces produits polluants", explique Benoît Savourat le président de FRD et de la Chanvrière de l'Aube.
"Tout est bon dans le chanvre", plaisante-t-il. Cette plante rustique ne demande aucun traitement phytosanitaire et le sol calcaire de la Champagne est particulièrement adapté à sa culture.
Depuis quelques années l'industrie du bâtiment reconnaît les vertus de la plante : la fibre transformée en laine de chanvre séduit par ses capacités d'isolation thermique et phonique.
Mais c'est dans la plasturgie que l'avenir se tisse pour le chanvre. L'injection de fibres dans les matériaux thermoplastiques et thermodurcissables pour remplacer la fibre de verre se développe de plus en plus, notamment dans l'industrie automobile.
Près de 30% de fibres végétales dans les hélices de refroidissement, lunettes arrière, bouchons de vase d'expansion ou supports de batteries les rendent, à performance égale, plus légers donc plus économes en énergie et bien plus facilement recyclables.
"On espère de nombreuse autres avancées comme dans l'aéronautique, la connectique ou les matériaux du sport", précise M. Savourat.
			"Fibres, recherche, développement" (FRD), créée début 2008 dans la technopole de Troyes, se veut l'intermédiaire scientifique entre les producteurs de chanvre et l'industrie.
"Nous devons repérer les besoins des industriels pour substituer la fibre végétale à la laine de verre ou aux plastiques issus de la pétrochimie, et mettre un peu de nature dans ces produits polluants", explique Benoît Savourat le président de FRD et de la Chanvrière de l'Aube.
"Tout est bon dans le chanvre", plaisante-t-il. Cette plante rustique ne demande aucun traitement phytosanitaire et le sol calcaire de la Champagne est particulièrement adapté à sa culture.
Depuis quelques années l'industrie du bâtiment reconnaît les vertus de la plante : la fibre transformée en laine de chanvre séduit par ses capacités d'isolation thermique et phonique.
Mais c'est dans la plasturgie que l'avenir se tisse pour le chanvre. L'injection de fibres dans les matériaux thermoplastiques et thermodurcissables pour remplacer la fibre de verre se développe de plus en plus, notamment dans l'industrie automobile.
Près de 30% de fibres végétales dans les hélices de refroidissement, lunettes arrière, bouchons de vase d'expansion ou supports de batteries les rendent, à performance égale, plus légers donc plus économes en énergie et bien plus facilement recyclables.
"On espère de nombreuse autres avancées comme dans l'aéronautique, la connectique ou les matériaux du sport", précise M. Savourat.
 
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