Dakhla : le kite outil de colonisation ?

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Colonel Gerhard Moeller
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Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar Colonel Gerhard Moeller » mar. 25 oct. 2016 15:17

Au Maroc, le spot de glisse qui cache la poudrière du Sahara occidental

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M LE MAGAZINE DU MONDE | 21.10.2016 À 14H37 • MIS À JOUR LE 21.10.2016 À 18H54

Toute l’année, des milliers de kitesurfeurs affluent dans la lagune de Dakhla. Une perle dont le Maroc a fait une vitrine touristique. Objectif : renforcer son emprise sur la région, revendiquée par les indépendantistes sahraouis. Et qui menace à nouveau de s’embraser.

On atterrit toujours de nuit à Dakhla. L’oasis se devine à peine au milieu du désert. Dans la pénombre, les dunes séparent la lagune de l’océan Atlantique. Tous les jours, l’avion déverse son flot de touristes, majoritairement français, dans un ballet bien rodé. Lunettes profilées encore sur la tête, les passagers récupèrent leurs planches à voile, de surf et de kitesurf et s’engouffrent aussitôt dans les 4×4 des hôtels. Le lendemain, ils se réveilleront dans un petit paradis, au milieu du Sahara occidental – à 500 km au sud des Canaries et à 400 km au nord de la frontière mauritanienne.
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Un drapeau marocain a été déployé en 2010, à Dakhla, sur une étendue de 6 hectares. AIDA/AFP

Dakhla pourrait passer pour une île, tant cette langue de sable au milieu de l’Océan semble isolée. Il faut une demi-heure depuis l’aéroport pour atteindre les hôtels de la baie. En chemin, peut-être des touristes tiquent-ils sur les nombreux camions militaires et les checkpoints croisés sur la route. Mais la majorité d’entre eux est loin d’imaginer qu’ils s’apprêtent à rider non loin d’un mur plus grand que n’était celui de Berlin – 2 700 km –, gardé par 120 000 militaires marocains et truffé de mines antipersonnel. « On dirait le bruit des vagues », murmure Jules, 19 ans, qui peine à s’endormir le premier soir.

300 jours de vent par an

Ici, la puissance du vent est incomparable : il souffle plus de 300 jours par an, s’enorgueillit la station balnéaire. C’est ce Graal que le jeune touriste est venu chercher, les conditions parfaites pour la glisse. Dix ans avant lui, son père faisait partie des premiers voyageurs qui plantaient leur tente sur ce spot alors confidentiel. Désormais, il y a presque des embouteillages de « kiteux » dans le désert, surtout en haute saison, d’avril à novembre. Le lendemain matin, des centaines de cerfs-volants géants de toutes les couleurs se reflètent sur la lagune. Les plus expérimentés filent jusqu’à l’embouchure de l’Océan.

Dakhla s’est développée d’une manière exponentielle. Malgré son isolement, le spot est devenu un incontournable du circuit mondial. Un heureux hasard ? « Un leurre, une stratégie », corrige le député PS Hervé Féron – auteur d’Un mur dans le désert, un documentaire qui défend le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Le Maroc revendique depuis quarante ans sa souveraineté sur le Sahara occidental, dernier territoire en Afrique listé comme « non autonome » par les Nations unies ; et « dernière colonie d’Afrique », selon les indépendantistes, qui réclament l’avènement d’une République arabe sahraouie.

Le spectre de la guerre

En 1968, le Mouvement pour la libération du Sahara exige la fin de la colonisation par Madrid. Pacifiques au départ, certains indépendantistes s’engagent dans la lutte armée en 1973 au sein du Front Polisario. Deux ans plus tard, l’Espagne se retire et les révolutionnaires sahraouis changent d’adversaire. Une guerre de libération oppose le Polisario, financé par l’Algérie, à l’armée marocaine. Un cessez-le-feu est signé en 1991, sur la promesse d’un référendum d’autodétermination.

« Pourquoi le conflit au Sahara Occidental dure-t-il depuis quarante ans ? » (vidéo Le Monde du 3 novembre 2015) :

Les casques bleus, en place depuis vingt-cinq ans, forment l’une des rares missions onusiennes à ne pas être habilitée à rapporter la violation des droits de l’homme. Leur présence est uniquement censée garantir l’organisation du référendum. Une promesse toujours plus lointaine. D’autant que la tension monte dans la région. Fin août, à la suite d’incidents non loin de la frontière avec la Mauritanie, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit « profondément préoccupé » par la situation. Le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric a précisé que des « éléments armés des deux camps [avaient] maintenu leurs positions à environ 120 mètres les uns des autres » et que l’ONU redoutait « une reprise des hostilités, avec un risque d’implications régionales ».

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Brahim Ghali, leader du Front Polisario, le 9 juillet 2016 en Algérie, dans un camp de réfugiés sahraouis baptisé « Dakhla », comme la station balnéaire. RAMZI BOUDINA/REUTERS

Ignorant tout de ce contexte explosif, le long de la lagune, les vacanciers s’essayent aux sensations fortes. L’adrénaline est presque palpable. Le vent, parfait, permet de réaliser toutes les figures les plus périlleuses, aussitôt immortalisées par les GoPro vissées aux casques. Sur le plan d’eau se bousculent les vieux de la vieille et les novices, venus se frotter à la grande passion de Richard Branson, l’entrepreneur casse-cou à la tête de l’empire Virgin, qui ne jure plus que par le « kite ». Celui-ci a d’ailleurs investi en 2013 dans la Coupe du monde de kitesurf qu’il avait fait démarrer à Dakhla.

Touristes et soldats

La vie ici se veut simple. « Tu fais du kite et tu bouffes », résume l’un des habitués de l’Auberge des nomades du Sahara. Trentenaire comme la majorité d’une clientèle « à la cool », éternellement en maillot de bain, l’homme prend soin de son matériel comme de la prunelle de ses yeux. Et pour cause. Il faut compter 1 000 euros minimum pour un kitesurf basique. Une vie simple certes, mais pour laquelle la plupart des mordus n’hésitent pas à dépenser de coquettes sommes pour bénéficier des dernières avancées technologiques sur un matériel toujours plus à la pointe, toujours plus fun, fluo, funky.

Dans les rares cas où le vent n’atteint pas la perfection attendue, des hôtels assurent des balades à cheval sur la plage ou une excursion dans le désert. Lors des repas, pris en commun dans la majorité des établissements, les camions militaires filant à toute allure aux abords du spot sont parfois évoqués entre les oranges à la cannelle et le thé à la menthe. « Je crois qu’il y a une base militaire », lâche un convive. « On parle de 3 000 soldats », répond un autre. « Ah oui, quand même »…

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Pétrole, phosphates et eaux poissonneuses font du Sahara occidental une région très convoitée (ci-contre, vue aérienne du port maritime de Dakhla). PIERRE MERIMEE/REA

Interrogé sur le sujet, le gérant de l’auberge, Paulo – venu de Bordeaux pour travailler à Dakhla –, parle prudemment d’« annexion » par le Maroc. Il faut faire attention avec les mots : en mars dernier, le secrétaire général de l’ONU en mission dans la région a considéré que le Maroc « occupait » le Sahara occidental, une déclaration qui a ouvert une grave crise diplomatique. Tous les civils de la mission de l’ONU au Sahara occidental ont été expulsés. Le chauffeur de Paulo, un Sahraoui, garde lui aussi le silence. Car ceux qui le brisent en payent le prix.

Membre de l’Association sahraouie des victimes de violations graves des droits de l’homme commises par l’état du Maroc (ASVDH), Hassana Douihi a été arrêté et torturé en 2008 à Laâyoune. Son dossier a été suivi par l’ONG Human Rights Watch. L’homme de 52 ans dénonce une « répression totale et quotidienne » : « Les Sahraouis sont soumis à des disparitions forcées, à des emprisonnements abusifs assortis de torture, à un blocus informatif, à la violation des droits de l’homme, à l’interdiction de manifester ou de se réunirdans les maisons, à la séparation des familles des deux côtés du mur. »

Veille d’ONG sur les violations des droits de l’homme

C’est souvent hors du pays que les langues se délient. Abdellahi lbikam, 28 ans, un Sahraoui résidant en France, était professeur de kitesurf à Dakhla. « J’y suis né. Un Français, Franck, m’a appris le kitesurf. J’ai voulu monter ma boîte, je n’ai jamais reçu l’autorisation des Marocains. Je suis parti après plusieurs incidents : en 2013, j’ai parlé à un journaliste irlandais et j’ai été viré de mon travail. Ensuite, mon cousin est mort en prison en 2014. Il était malade et personne ne l’a emmené à l’hôpital. Je craignais pour ma vie. »

Alors qu’il vient d’obtenir l’asile politique à Paris, il parle aujourd’hui librement de la « marginalisation » qu’il a subie. « Beaucoup de jeunes Sahraouis ont des diplômes et ne sont embauchés nulle part. Que les Marocains organisent des compétitions de sport, des festivals, c’est une bonne idée. C’est bien, le tourisme, mais on aimerait pouvoir y bosser. Il ne reste peut-être que deux professeurs de kitesurf sahraouis désormais. »

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Mohammed VI en visite à Dakhla, en 2001, dix ans après le cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, négocié par son père, Hassan II. ABDELHAK SENNA/AFP

L’un deux, A., s’est résolu à travailler au noir, proposant ses services en tant qu’indépendant. « Les hôtels ne veulent ou ne peuvent pas m’embaucher. Le seul qui m’emploie me paye 200 euros par mois pour un travail très physique, dans l’eau, sans papiers. Mais je n’en veux pas aux Marocains, beaucoup sont mes amis et eux aussi ont du mal à vivre. Je sais que c’est le gouvernement, une histoire de politique, dit-il. Dès que je peux, j’explique la situation aux touristes à qui je donne des cours. C’est ma manière d’être libre et devouloir que ma terre le soit, même si cette histoire leur importe peu, au final. »

Lire aussi : Sahara occidental : l'interminable guerre froide

Bay Mohamed Ali, désormais réfugié à Bordeaux où séjourne l’essentiel de la communauté sarahouie en France, s’emporte : « La vitrine touristique est une manière de montrer au monde que le problème du Sahara occidental n’existe pas. Une manière de confirmer la domination marocaine à 100 %. Le vacancier sert de messager. De toute façon, les revenus issus du kitesurf devraient nous revenir. » L’ONG Western Sahara Resource Watch dénonce le « pillage » économique dont sont victimes les Sahraouis. Un « pillage » qui concerne le pétrole, les phosphates, l’agriculture et la pêche – les eaux qui bordent le Sahara occidental sont parmi les plus poissonneuses au monde. Le tourisme viendrait donc aujourd’hui compléter la liste, même si Dakhla est avant tout une affaire d’image.


Pour le député Hervé Féron, Dakhla est un instrument de « soft power » pour le pouvoir marocain. « J’ai reçu le consul du Maroc et il m’a dit : “Venez, on vous invite.” Mais ça n’a pas de sens, il ne nous montrerait que des endroits idylliques. La position de la France est lâche. Nos dirigeants ont forcément un devoir de diplomatie. Le réseau d’influence marocain est très important, on ne peut pas dire les choses. À force d’être invité [e] s au Maroc, [les autorités françaises] se taisent. C’est un vrai problème. »

Diplomatie à maux couverts

Selon Stephen Zunes, professeur à l’Université de San Francisco et coauteur d’un livre sur le Sahara occidental (Western Sahara - War, Nationalism and Conflict Irresolution), « le Maroc peut échapper à ses obligations légales car la France et les États-Unis bloquent les résolutions de l’ONU qui réclament l’autodétermination du peuple ou simplement l’observation des droits de l’homme. Donc maintenant, le seul espoir est une campagne de la société civile, la potentielle action des citoyens français et américains. »

Las de se sentir désinformé, Hervé Féron est parti avec son fils – chanteur – et un caméraman dans la partie du Sahara contrôlée par le Polisario (dirigé aujourd’hui par Brahim Ghali) et dans les camps où vit une partie des Sahraouis réfugiés en Algérie : « J’ai vu un enfant auquel il manquait un pied, il avait joué trop près du mur. Ça m’a bouleversé. » Il raconte que ce sont des photos de la belle Dakhla et de ses touristes qui lui ont été mises sous le nez pour défendre une image de normalité.


Quand le lobbying ne suffit plus, la force est employée. À 5 heures du matin, sur ordre des renseignements généraux, le sous-préfet de Dakhla est venu me chercher dans mon bungalow, accompagné de gendarmes et de policiers. Leur ordre ? Ne pas me parler et m’emmener à l’aéroport. À aucun moment, l’un d’eux n’acceptera de me donner un motif, de me laisser rencontrer un officiel marocain ou l’agent de liaison français, encore moins de voir un juge pour être expulsée en bonne et due forme. Journalistes français, étrangers, avocats et même députés européens…, selon l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique, je suis la 145e personne expulsée de la sorte depuis avril 2014. Un « débat » dans lequel Yves Chauchfat, le vice-consul de France à Agadir, ne « souhaite pas rentrer ».

Lire aussi : L’ONU prolonge sa présence au Sahara occidental

Pourtant, les politiques, comme Hervé Féron, qui ont pu accéder au territoire sont formels : la résistance sahraouie pacifique depuis le cessez-le-feu de 1991 ne sera pas éternelle. L’exaspération transforme la zone en baril de poudre. « La frustration croissante parmi les Sahraouis et l’expansion des réseaux criminels et extrémistes dans la région Sahel-Sahara présentent des risques accrus pour la stabilité et la sécurité de la région », notait Ban Ki-moon dans son rapport annuel transmis au Conseil de sécurité en avril 2015.

Lire aussi : Sahara occidental : qui était Mohamed Abdelaziz, chef intransigeant du Front Polisario ?

Les lettres envoyées au président de la République française et au ministère des affaires étrangères par les expulsés ou les familles de ceux restés emprisonnés – comme le Sahraoui Naâma Asfari, marié à la Française Claude Mangin – restent sans réponse. Un groupe de travail « arraché » à l’Assemblée nationale, selon les termes de son coprésident, le député PS Philippe Baumel, essaye de faire pression tout en reconnaissant que « ses prérogatives sont très limitées ». « Détourner le regard, c’est finalement laisser faire », affirme-t-il.

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Quatre camps sahraouis, dont « Dakhla » (ci-contre, en 2010), sont basés en Algérie. ELISA SANTAFE/AFP

Le soir à Dakhla, le monde semble cantonné à une bulle ouatée autour de la lagune. Sous les étoiles, les touristes peuvent éventuellement pousser la promenade, à la lampe frontale, d’un hôtel à l’autre pour prendre un verre. « Si tu as le malheur de tomber malade et que tu ne peux pas faire de kite, il n’y a vraiment rien ici, c’est le désert », se lamente un jeune au bar. Durant le vol retour, alors que j’ai été isolée au fond de l’avion, l’hôtesse de l’air marocaine vient me voir : « Sahraoui ça veut dire “du Sahara”, comme Parisien de Paris. Il n’y a aucun problème ici. Ah, et si on vous demande, vous direz qu’on a parlé kitesurf, on n’a pas le droit de vous adresser la parole. »

Par Camille Lavoix

# La direction du Monde regrette vivement l’expulsion dont a été victime la journaliste Camille Lavoix lors de ce reportage à Dakhla.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-actu/article/20 ... eIpgqwr.99

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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar cri.cri » mar. 25 oct. 2016 16:46

Alors toi , pour un premier post , tu fais fort .....

jo31
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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar jo31 » mar. 25 oct. 2016 16:57

pour la version courte: c'est juste le titre du post

c'est au choix

Francois1962
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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar Francois1962 » mar. 25 oct. 2016 19:07

Aprèstout :D

Il leur manque un aventout
à cette équipe :mrgreen: :mrgreen: :arrow:

John McClane
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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar John McClane » mar. 25 oct. 2016 19:47

personne, aurait une version "profil d'une oeuvre"?
Une version qui pourrait tenir sur moins de 25 lignes, histoire de ne pas trop solliciter les modems à l'heure de la Caïpi?

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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar shewbikite » mar. 25 oct. 2016 21:07

Et pourquoi modérer ça ? C'est très intéressant je trouve (encore faut il avoir l'enoooorme courage de lire l'article),,ça ne m'empêchera probablement pas de retourner à Dakhla que j'ai adoré, mais c'est bien de voyager un peu moins con et en connaissance de cause non?
De toute façon, c'est malheureux mais dans la plupart des endroits où on va kiter en vacances au soleil, il y a un revers de la médaille...

otaket49
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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar otaket49 » mar. 25 oct. 2016 21:36

heureusement qu'il y a encore qques filles ici (au moins une shewbikite, d'autres ?) sinon ce forum serait complètement débile...

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JAS
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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar JAS » mar. 25 oct. 2016 22:10

shewbikite a écrit :Et pourquoi modérer ça ? C'est très intéressant je trouve (encore faut il avoir l'enoooorme courage de lire l'article),,ça ne m'empêchera probablement pas de retourner à Dakhla que j'ai adoré, mais c'est bien de voyager un peu moins con et en connaissance de cause non?
De toute façon, c'est malheureux mais dans la plupart des endroits où on va kiter en vacances au soleil, il y a un revers de la médaille...


Ouais ça calme pinaise, la situation des profs de kite saraoui :shock:
Mais ça me ferait bien² chier d'être complice à l'insu de mon plein gré d'une politique quelqu’elle soit.
Plus généralement ça pose la question de l'éthique du voyage particulièrement dans des pays géopolitiquement tendus. Et y'en a la blinde ex Cuba.

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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar cri.cri » mar. 25 oct. 2016 22:32

Si vous voulez , vous pouvez tous venir kiter au soleil en Bretagne , je vous jure que je n'en demanderai pas l'indépendance ......

goldenbeach
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Re: Dakhla : le kite outil de colonisation ?

Messagepar goldenbeach » mer. 26 oct. 2016 05:22

Quand même pas normal de se faire virer comme ça quand on fais son taf sans voir avant un diplomate.
C'est vraiment une dictature le Maroc.
Ils doivent bien flipper que l'ONU impose des négociations avec les saouaris.

Si les négociations reprennent les camps vont voir leur business remis en cause. Ça serai sans doute bon qu'il y ait 50% de camp marocos et 50 de camp saouaris d'ailleurs.
ça permettrai aux moniteurs saouaris du coin de pouvoir vivre sur leur territoire.


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