mrius a écrit :-plus les données qui servent à initialiser le modèle sont bonnes, meilleures sont les résultats de la prévision. On a beau affiner le maillage, intégrer la plus grosse puissance de calcul et autres trucs du genre, les prévisions n'en seront pas meilleures. Donc un service qui intègre des données réelles mesurées dans des stations météo ou par des utilisateurs devrait fonctionner mieux qu'un service comme windguru qui initialise ses runs à partir d'un autre run GFS.
Sans être un expert non plus je pense que tu as raison dans l'ensemble. Par contre je suis convaincu que la finesse du maillage est très importante. Pour gérer les effets locaux du au relief et à la composition du terrain tu es obligé d'avoir la maille la plus fine possible et donc de la puissance de calcul. En pleine mer cela a peu d’intérêt mais pour prévoir les thermiques ou les vent provoqué par les reliefs c'est capital.
Le GFS doit bien être initialisé par des réseaux de balises. Vu qu'il est américain sa précision doit être plus faible qu'Arome de météo France et l'ECMWF (dispo sur windyty depuis peu). Par contre l'accès du GFS est libre et fiable ce qui permet de faire faire tourner des modèles avec des données de terrain à maille fine à partir des run GFS. Les WRF découlent généralement du GFS. Le RASP de météoParapente est un WRF optimisé pour le vol libre.
L'anémo ne servirait pas de base de calculs pour le modèle mais permettrait de corriger la sortie de celui-ci. exemple: le modèle indique 12nds de SE. L'anémo relève systématiquement une force 25% supérieure par SE. Dans le futur sur ce point géographique précis, le modèle peut être corrigé.
C'est ce que propose windguru avec ses spot "modifiés". Notamment à Tarifa. On pourrait imaginer cela à plus grande échelle avec un système d'apprentissage automatique de correction de données sur tous les anémomètres des spots. Je pense que c'était l'idée de MétéoParapente.