Juste info et pour conclure :
"Chaque année, la pratique du parachutisme provoque des dizaines de morts, mais le taux de mortalité est relativement faible et moins élevé que d'autres activités, et plus faible notamment en proportion que ceux dus aux accidents de la route. Aux États-Unis, Il y a 0,784 morts pour 100'000 sauts, selon les rapports IPC de la FAI23 de 2004 à 2011. En France 0,623 pour 100'000 sauts (calculé sur 6 ans de 2004 à 2007 et de 2010 à 2011). En Suisse 1,033 morts pour 100'000 sauts (de 2004 à 2011).
En France, l'accidentologie révèle que 85 % des accidents arrivent à l'atterrissage et 67 % sont imputables à une mauvaise conduite sous voile24. L'étude du profil des parachutistes accidentés révèle que la moitié est constituée de débutants ayant moins de 10 sauts25. L'étude de ces chiffres se confirme de 2003 à 2012 pour les périodes correspondant à une saison de parachutisme (de mars à novembre)26. Ces statistiques montrent que les accidents les plus fréquents sont principalement dus à l'imprudence et très souvent à la panique (procédure de secours effectuée trop près du sol)27 ou de façon incomplète (absence de libération de la voile principale ou libération partielle notamment). Les accidents imputables au matériel sont rarissimes. Le parachute rond en torche ne concerne plus le parachutisme sportif "
"Il est fortement recommandé à toute personne qui désire s'initier au kitesurf de le faire par l'intermédiaire d'une école. Des règles de sécurité essentielles, comme l'anticipation, sont à respecter pour éviter des accidents graves, voire mortels. En effet, une utilisation inadéquate du matériel de kitesurf peut rendre ce sport extrêmement dangereux, autant pour l'utilisateur que pour son environnement. Au cours de son stage d'initiation qui dure en moyenne une semaine, le débutant apprendra les règles de sécurité de base, comment décoller son aile, comment faire ses premiers bords, comment faire redécoller son aile si celle-ci vient à tomber dans l'eau, et tout ce qui sera nécessaire à une pratique du kitesurf en toute sécurité.
À la suite de plusieurs accidents mortels, la France a décidé sur l'initiative de la DGCCRF (répression des fraudes) en 2003 de créer une norme pour le matériel. Une commission a été constituée par l'Afnor en juillet 2003, regroupant les fédérations sportives concernées (la Fédération française de vol libre, la Fédération française de parachutisme, l'École nationale de ski et d'alpinisme), des responsables de la DGCCRF et du ministère de la Jeunesse et des sports, la Fédération des industries nautiques et des fabricants de matériels et d’accessoires de sécurité.
Parmi les solutions retenues, citons :
la planche ne doit pas être reliée au surfeur par un leash pour éviter un retour de planche. En effet en cas de saut raté, la planche peut venir heurter le visage du surfeur si elle est reliée par un leash.
la possibilité d'annuler d'urgence la traction (en cas de rafale de vent ou d'approche d'une zone dangereuse), tout en restant relié à l'aile (pour éviter que l'aile ne cause un dommage en s'envolant) ;
la possibilité de détacher l'aile en dernière extrémité.
modifications du cadre de pratique des planches aérotractées (kitesurf)11
L'amélioration du niveau moyen de pratique et l'apparition d'un matériel plus sûr dans un avenir proche permettront au kitesurf de poursuivre son développement dans les meilleures conditions. De plus en plus, les kitesurfs se font dans des matériaux composites de meilleures qualités. Mais cela s'améliore beaucoup avec la technicité et la sécurité proposé par les derniers modèles, notamment les ailes plates, et leur capacité à limiter grandement la puissance de l'aile en lâchant la barre. Le kitesurf fait partie des sports extrêmes et reste donc une pratique à risques, avec 7 décès en France en 2011 : 6 en dehors de la fédération et 1 parmi les 25764 licenciés. "
"Même si la pratique du parapente est classée, en France, dans les sports à risque, les avancées technologiques ont significativement réduit le nombre d'accidents depuis les années 1980. Il y a eu 13 accidents mortels en France en 2013 (ainsi qu'en 2012) pour environ 40 000 pratiquants soit un taux d'accident mortel d'environ 0,033 % par an16.
Les accidents ont des causes variées :
mauvaise réception à l'atterrissage sous voile ou sous secours,
collision entre pratiquants,
problème pendant la course d'envol et retour à la pente,
sortie du domaine de vol due à sur-pilotage et/ou aérologie trop forte…
Un facteur aggravant est la mauvaise condition physique du pratiquant, qui semble aller avec le vieillissement de la population de pratiquants.
Globalement, l'utilisation d'un parapente inadapté à son niveau, et le vol trop près du relief en conditions turbulentes, restent les dangers principaux pour le pratiquant. Finalement la survenue d'un accident est souvent liée à une accumulation d'erreurs et/ou à l'accumulation de nouveautés, par exemple voler avec une nouvelle voile, sur un nouveau site dans des conditions turbulentes.
Les accidents impliquent proportionnellement au nombre de pratiquants plus de volants expérimentés que de volants d'un niveau « moyen ». Les accidents en école sont encore plus faibles, les élèves étant bien encadrés et prudents. Il convient, cependant, de modérer ce constat, car les pratiquants de bon niveau volent plus que les pratiquants débutants, et le risque statistique d'être accidenté est donc plus fort."
Donc je trouve que ca confirme , le parachutiste ou le parapentiste est le principal soucis de sécurité , pas le matériel , tout comme en kite .
Si on fait le ratio , ( il y a autour de 30 000 pratiquants en kite ) , cela nous situe entre le parachute et le parapente au niveau du nombre des accidents mortel .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parachutismehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Parapentehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Kitesurf